Un duel romantique. Le Giaour de Lord Byron par DelacroixPrésentation d'exposition
14 Décembre 2020
Un duel romantique. Le Giaour de Lord Byron par Delacroix
Présentation d'exposition
14 Décembre 2020
Tout au long de sa carrière, Eugène Delacroix puise son inspiration dans les romans et poèmes de l’écrivain britannique Lord Byron, le tableau La Mort de Sardanapale, conservé au musée du Louvre, en étant le plus célèbre exemple. Fasciné à la fois par l’Orient et par l’Angleterre, Delacroix trouve dans l’œuvre byronien des sujets à sa mesure. Leur fascination commune pour la Grèce et son histoire fait naître chez Delacroix en 1824 l’envie de représenter sur ses toiles l’un des poèmes de Lord Byron : Le Giaour, fragment d’un conte turc, publié en 1813.
Entre histoire d’amour, de trahison et de vengeance, ce poème narre le conflit entre le riche Pacha Hassan et le Giaour, un Vénitien amoureux d’une des esclaves du harem d’Hassan. Pendant plus de vingt-cinq ans, Eugène Delacroix va s’appuyer sur ce texte pour produire de nombreuses œuvres — des esquisses, des peintures, une lithographie — représentant l’univers du poète britannique, ou s’en inspirant.
Illustrant cette passion nourrie par Delacroix pour l’univers de Lord Byron, l’exposition ‘’Un duel romantique, Le Giaour de Lord Byron par Delacroix’’, confronte les tableaux réalisés par le peintre autour du combat du Giaour et du Pacha. Ainsi, on peut y voir des œuvres phares de l’artiste telles que Le combat du Giaour et du Pacha (Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, Petit Palais), ou Scène de guerre entre Grecs et Turcs (Pinacothèque nationale, Athènes). L’exposition donne également à voir comment des artistes comme le compositeur Hector Berlioz, le peintre Ary Scheffer ou l’écrivain Alexandre Dumas, ont, à l’instar du peintre romantique, à leur tour illustré le Giaour dans tous les domaines : peinture, théâtre, musique, opéra… Au-delà de l’illustration littérale du poème, l’exposition explore dans un second temps le processus créatif de Delacroix. On y découvre la manière dont l’artiste a puisé dans les différentes thématiques qui lui sont chères - le combat, la guerre d’Indépendance grecque, les costumes et accessoires orientaux, les chevaux - pour représenter le Giaour.