(Auditorium du Louvre, 6 novembre 2016)
Dès le début de son règne, Napoléon Ier, comme la plupart des grands hommes et, plus particulièrement, comme tous les conquérants et les autocrates, avait été l’objet de nombreuses caricatures critiquant ses positions politiques, ses choix militaires et diplomatiques et, bien évidemment, sa personnalité. Les pays occupés par la France et ses ennemis les plus acharnés, à commencer par l’Angleterre, furent de productifs fournisseurs de caricatures violentes et méchantes. Par la suite, comme tous les hommes politiques devenus mythiques et les gouvernants ayant imprimé leur marque sur leur pays, Napoléon est demeuré un sujet d’inspiration constant pour les dessinateurs de presse et les auteurs de bandes-dessinées ; ses qualités et ses défauts alimentèrent l’œuvre d’innombrables caricaturistes.