Emmanuel, « Dieu parmi nous » : De l’abstraction théologique à la liberté artistique» (4/5)
Emmanuel, « Dieu parmi nous » : De l’abstraction théologique à la liberté artistique» (4/5)
Par François Bœspflug
Le Nouveau Testament ne fournit pas la moindre indication sur le physique de Jésus-Christ. Et durant plusieurs siècles, avant la diffusion des légendes concernant ses images « non faites de main d’homme », les théologiens ont longuement débattu pour savoir si Jésus avait une allure stable ou éminemment variable, et s’il était beau, laid ou quelconque d’aspect. Le silence des textes fondateurs, renforcé par les débats contradictoires qui ont suivi, contribue à expliquer la variété des allures qu’a revêtues le Dieu incarné des peintres et des sculpteurs.