Les tableaux d’histoire comme les paysages inventés par Poussin réclament du spectateur un regard attentif, tant le peintre a pris soin de décomposer l’action principale en plusieurs « péripéties » qui explicitent le sujet et en dégagent toutes les implications. Les compositions obéissent à certains rythmes, rapides ou lents, durs ou souples, en accord avec les sujets traités. La couleur et la lumière apportent à ces discours – ou plutôt à ces poèmes – leur éloquence propre.