Champollion : La voie des hiéroglyphes

Le Louvre ailleursLouvre Lens

Le 26 septembre 2022

Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023, à l’occasion du 200ème anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes et pour célébrer son 10ème anniversaire le Louvre-Lens organise une grande exposition : Champollion la voie des hiéroglyphes.

Champollion à l’honneur

À l’occasion du 200e anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes, et de son 10ème anniversaire le Louvre-Lens organise une grande exposition dédiée à l’une des créations majeures et parmi les plus fascinantes de la civilisation égyptienne : les hiéroglyphes.
 

Le musée du Louvre célèbre également cet anniversaire en proposant au public, dès le 28 septembre, deux parcours Regarder et déchiffrer avec Champollion dans les salles du département des Antiquités Egyptiennes. A partir du 7 décembre, une riche programmation d’activités et d’ateliers sera présentée au Studio, ainsi qu’un dispositif de réalité virtuelle permettant au visiteur de se glisser dans la peau de Champollion, pour revivre l’expérience intime de son entrée dans le temple d’Abou Simbel.

Une rétrospective ambitieuse

C’est à Jean-François Champollion (1790-1832) que l’on doit le déchiffrement de ce système d’écriture apparu vers 3 300 avant notre ère. En se fondant sur les travaux de ses prédécesseurs, et notamment grâce à son étude de la célèbre pierre de Rosette, découverte en 1799, Champollion est parvenu à comprendre le fonctionnement de ce qui était devenu l’un des plus grands mystères de la civilisation pharaonique. La lettre qu’il adresse à l’helléniste et secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles-lettres Bon-Joseph Dacier (1742-1833) en septembre 1822 est devenue le texte fondateur du déchiffrement des hiéroglyphes.

Grâce à un parcours de plus de 350 œuvres, entre sculptures, peintures, objets d’art, documents et arts graphiques, cette rétrospective ambitieuse est l’occasion pour le Louvre-Lens de rendre hommage à celui qui fut le premier conservateur du musée égyptien du Louvre au début du 19e siècle, Jean-François Champollion.

Commissaire général: Vincent Rondot, musée du Louvre
Commissaires associés: Didier Devauchelle, Institut de Papyrologie et d’Égyptologie de Lille, Hélène Guichard, musée du Louvre, et Hélène Bouillon, Louvre-Lens.
Conseillers scientifiques: Sylvie Guichard, égyptologue, et Christophe Barbotin, musée du Louvre. Assistant : Vincent Mouraret, musée du Louvre. Assistant : Vincent Mouraret, musée du Louvre.
Scénographe: Mathis Boucher, Louvre-Lens.

En savoir plus sur le site du Louvre-Lens

#expoHieroglyphes

 


Le Crédit Agricole Mutuel Nord de France est grand mécène de l’exposition.

 Partager cet article

Vous aimerez aussi

Auprès de L'Homme au gant : Elizabeth Peyton à la chalcographie du Louvre

 

 « Hôte du Louvre », l’artiste américaine Elizabeth Peyton, dont l’atelier s’installe au pavillon de Flore, vient d’achever une gravure à la chalcographie du Louvre. Inspirée de L’Homme au gant de Titien, son œuvre rejoint aujourd’hui les collections du département des arts graphiques. 

« La vocation du Louvre est d’aller à la rencontre de tous les publics. »

Depuis le 19 octobre, le Louvre organise une exposition dans le centre commercial Qwartz de Villeneuve-la-Garenne. Un projet ambitieux qui vient couronner trois années de collaboration culturelle avec la ville de Villeneuve-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine. Gautier Verbeke, directeur de la Médiation et du Développement des publics du musée, nous en détaille la programmation. 

Barbara Chase-Riboud dénoue le Louvre

L’exposition Quand un nœud est dénoué, un dieu est libéré rend hommage à Barbara Chase-Riboud, sculptrice, poète et romancière ayant franchi de nombreuses frontières, tant géographiques qu’artistiques. À l’occasion d’une collaboration inédite entre huit prestigieux musées parisiens, dont le co-commissariat général est assuré par Donatien Grau, ses sculptures seront exposées dans le département des Antiquités égyptiennes et celui des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Si le titre de l’exposition et du recueil de 2014 évoque un dénouement, c’est donc aussi, au sens fort, une œuvre qui « fait lien », dans le Louvre et au dehors.