British Stories : Conversations entre le musée du Louvre et le musée des Beaux-Arts de Bordeaux

Le Louvre ailleursBordeaux

Le 2 décembre 2020

Jusqu’au 19 septembre, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux, dans le cadre d'une collaboration exceptionnelle avec le musée du Louvre, propose une exposition sur l'âge d’or de l’art britannique.

Le musée des Beaux-Arts de Bordeaux est l’un des rares musées de région à posséder un fonds important d’œuvres britanniques, composé de sculptures, d’œuvres sur papier et, surtout, de peintures. Cette collection s’est constituée à partir du 19e siècle grâce à plusieurs dons, legs, dépôts et achats. La plupart de ces tableaux appartiennent au genre du portrait, plus rarement à la peinture d’histoire, la marine ou la nature morte, et permettent d’évoquer les grands noms qui ont fait la réputation de ce genre outre-Manche tels que Joshua Reynolds, Allan Ramsay ou Thomas Lawrence. Conçue dans le cadre d’« Une année britannique au musée ! », cette exposition propose un contrepoint à l’exposition « Absolutely Bizarre ! Les drôles d’histoires de l’École de Bristol (1800-1840) », qui sera présentée à la Galerie du musée à l’été 2021. L’exposition a pour objet de montrer de façon quasi exhaustive le fonds d’œuvres britanniques du musée bordelais auquel viennent s’ajouter huit chefs-d’œuvre exceptionnellement prêtés par le département des Peintures du musée du Louvre (dont le remarquable portrait de Master Hare par Joshua Reynolds). Concentré sur l’art du portrait au 18e siècle, ce dialogue inédit met en lumière la virtuosité et le panache propres à cet âge d’or de l’art britannique.

Commissaires :

Sophie Barthélémy, Sandra Buratti-Hasan, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, et Guillaume Faroult, musée du Louvre

Aller sur le site du musée des Beaux-Arts de Bordeaux

 Partager cet article

Vous aimerez aussi

Auprès de L'Homme au gant : Elizabeth Peyton à la chalcographie du Louvre

 

 « Hôte du Louvre », l’artiste américaine Elizabeth Peyton, dont l’atelier s’installe au pavillon de Flore, vient d’achever une gravure à la chalcographie du Louvre. Inspirée de L’Homme au gant de Titien, son œuvre rejoint aujourd’hui les collections du département des arts graphiques. 

« La vocation du Louvre est d’aller à la rencontre de tous les publics. »

Depuis le 19 octobre, le Louvre organise une exposition dans le centre commercial Qwartz de Villeneuve-la-Garenne. Un projet ambitieux qui vient couronner trois années de collaboration culturelle avec la ville de Villeneuve-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine. Gautier Verbeke, directeur de la Médiation et du Développement des publics du musée, nous en détaille la programmation. 

Barbara Chase-Riboud dénoue le Louvre

L’exposition Quand un nœud est dénoué, un dieu est libéré rend hommage à Barbara Chase-Riboud, sculptrice, poète et romancière ayant franchi de nombreuses frontières, tant géographiques qu’artistiques. À l’occasion d’une collaboration inédite entre huit prestigieux musées parisiens, dont le co-commissariat général est assuré par Donatien Grau, ses sculptures seront exposées dans le département des Antiquités égyptiennes et celui des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Si le titre de l’exposition et du recueil de 2014 évoque un dénouement, c’est donc aussi, au sens fort, une œuvre qui « fait lien », dans le Louvre et au dehors.