En 1916, le musée du Louvre et la Bibliothèque nationale recevaient, sous forme d’un legs, la collection réunie durant sa vie par l’ingénieur Georges marteau (1851-1916), collectionneur singulier et méconnu. Cet ensemble comprenait : des cartes à jouer, des œuvres d’art du Japon, des spécimens d’art du livre indo-persan, des métaux du Moyen-Orient et des textiles coptes. En 1917, le légataire universel de Georges Marteau, le commandant Ferdinand Seiler, donnait également au musée des arts décoratifs, l’ensemble des pièces textiles de l’Extrême-Orient et du monde islamique, ainsi que les pochoirs japonais, ayant appartenu à son défunt beau-frère. L’exposition Le goût de l’Orient – Georges Marteau collectionneur revient sur l’itinéraire singulier de cet amateur éclairé et plus particulièrement sur sa collection d’art du livre persan, dont le département des arts de l’Islam est aujourd’hui l’un des dépositaires.